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En route vers une réduction des déchets : la France étudie un système de consigne et promeut d’autres solutions écologiques

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Face à l’urgence environnementale, la France s’est fixé pour objectif de réduire de 50% le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici 2030. Plusieurs actions sont menées pour atteindre cet objectif, notamment la consultation sur la mise en place d’un système de consigne, la promotion des achats en vrac ou encore la filtration des microplastiques dans les machines à laver.

L’évaluation des performances de collecte et le projet de consigne

Dans son bilan annuel, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) présente les résultats obtenus en matière de collecte des déchets sur l’année écoulée. Cette évaluation permet d’informer les décisionnaires sur les axes d’amélioration possibles. Parallèlement, une consultation auprès des acteurs concernés a été lancée le 30 janvier 2022 et se poursuivra jusqu’en juin afin de définir les conditions de mise en œuvre d’un éventuel système de consigne.

Cette mesure novatrice vise à encourager la réutilisation et le recyclage des bouteilles et canettes grâce à un dispositif incitatif. Les citoyens seraient incités à rapporter ces objets en magasin pour bénéficier d’un remboursement partiel du prix d’achat, allant ainsi dans le sens de la loi anti-gaspillage.

Pistes pour la mise en place d’un système de consigne

  • Réutilisation des bouteilles en verre ou en plastique après lavage et stérilisation
  • Valorisation des matériaux par le biais du recyclage des emballages usagés
  • Développement d’une infrastructure logistique adaptée, avec des points de collecte dédiés
  • Incitations financières pour les consommateurs rapportant leurs contenants vides

Promouvoir la vente en vrac pour limiter les emballages

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2021, chaque consommateur a la possibilité d’apporter son propre contenant réutilisable dans les commerces. L’enseigne dispose toutefois du droit de refuser le service si le récipient est jugé sale ou inadapté. Cette mesure vise à réduire la quantité d’emballages jetables et ainsi limiter les déchets générés.

Les magasins proposent de plus en plus de produits alimentaires et non alimentaires en vrac, ce qui permet aux consommateurs de n’acheter que la quantité dont ils ont besoin et de réutiliser leurs contenants, contribuant ainsi à la lutte contre le gaspillage et à la réduction des déchets.

Avantages de la vente en vrac :

  • Diminution de la production d’emballages et donc du volume de déchets engendrés
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à l’achat de quantités adaptées aux besoins personnels
  • Valorisation des circuits courts et de la production locale ou artisanale
  • Réduction des coûts en évitant un suremballage inutile

Filtrer les microplastiques dans les machines à laver pour protéger l’environnement

Selon Greenpeace, un lavage de 6 kilogrammes de linge libère environ 500 000 fibres de polyester et 700 000 fibres d’acrylique sous forme de microplastiques. Ces particules inférieures à 5 millimètres polluent les océans et ont notamment un impact sur la faune et la flore marines.

Dès lors, une solution consiste à installer un filtre spécifique sur les machines à laver pour capter ces microplastiques avant qu’ils ne soient rejetés avec les eaux usées. Des études sont en cours pour évaluer l’efficacité de cette mesure et son potentiel à réduire la pollution plastique.

Action concrète : l’écoconception des machines à laver

Un certain nombre de fabricants travaillent déjà à intégrer un dispositif de filtration des microfibres plastiques dans leurs machines à laver. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale d’écoconception, qui intègre une approche responsable en matière d’impact environnemental tout au long du cycle de vie du produit.

En conclusion, la France multiplie les actions pour réduire les déchets et l’impact environnemental de ses activités. Le projet de consigne, la promotion de la vente en vrac et les évolutions technologiques des machines à laver sont autant de mesures qui, combinées, peuvent permettre d’atteindre cet objectif ambitieux d’une diminution de 50% des bouteilles en plastique à usage unique d’ici 2030.

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